Introduction
L’histoire d’Israël est un témoignage des œuvres puissantes de Dieu. Les Israélites ont été témoins des miracles et des prodiges que le Seigneur a accomplis au milieu d’eux. Il les a fait sortir d’Égypte d’une main puissante, a ouvert la mer Rouge devant eux, leur a donné la manne du ciel et a fait jaillir de l’eau d’un rocher. Pourtant, face au pays que Dieu leur avait promis, un pays où coulent le lait et le miel, leur foi a vacillé.
Combien de fois, comme les Israélites, oublions-nous les œuvres puissantes de Dieu lorsque nous sommes confrontés à des défis ? Combien de fois permettons-nous à la peur de dicter nos pas au lieu de faire confiance à Celui qui ne nous a jamais abandonnés ?
Aujourd’hui, nous explorons ce que signifie être des conquérants dans le pays des géants, en nous appuyant sur les leçons tirées de Nombres 13:27-33, Nombres 14:23-24, Actes 9:4, et Nombres 12:6-16.
Le Pays Promis et le Rapport des Espions
Lorsque Moïse envoya douze espions explorer le pays de Canaan (Nombres 13:27-33), ils revinrent avec un rapport divisé. Tous les douze confirmèrent que la terre était bien remplie de lait et de miel, comme l’avait promis le Seigneur. Cependant, dix d’entre eux ne se focalisèrent pas sur la promesse, mais sur le problème perçu : la présence des géants.
« Nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et nous étions de même à leurs yeux. » (Nombres 13:33)
Au lieu de voir Canaan comme l’accomplissement de la parole de Dieu, ils le considérèrent comme un défi insurmontable. Ils se mesurèrent aux géants plutôt qu’à la puissance du Tout-Puissant. Leur peur les mena au doute, et leur doute à la découragement.
Oublier la Bonté et la Puissance de Dieu
Les Israélites oublièrent trop vite que le même Dieu qui avait ouvert la mer Rouge pouvait aussi vaincre les géants devant eux ! Leur peur ne concernait pas seulement les géants, mais aussi leur propre perception d’eux-mêmes. Lorsque nous nous diminuons face aux défis, nous oublions qui nous sommes en Dieu. Le peuple d’Israël laissa ses circonstances le définir au lieu de s’appuyer sur les promesses divines.
La Critique du Leadership et Ses Conséquences
Au lieu de se concentrer sur la puissance de Dieu, les Israélites tournèrent leur frustration contre Moïse, critiquant son leadership (Nombres 12:6-16). Ils murmurèrent contre lui, ne reconnaissant pas que Moïse avait été choisi par Dieu lui-même.
Ce type de critique fait écho à la persécution de l’Église primitive par Saul. Dans Actes 9:4, lorsque Saul rencontra Jésus sur le chemin de Damas, le Seigneur lui demanda :
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »
S’opposer aux leaders choisis par Dieu, c’est s’opposer à Dieu lui-même. Un esprit de rébellion et de négativité peut nous empêcher de recevoir les bénédictions que Dieu a préparées pour nous.
La Mentalité de Sauterelle vs. L’Esprit de Conquérant
Les Israélites qui doutaient se voyaient comme des sauterelles, insignifiants et impuissants. Cette mentalité les mena à la défaite avant même qu’ils n’entrent dans le pays promis. Leur état d’esprit détermina leur sort : ils restèrent dans le désert et n’entrèrent jamais à Canaan.
En revanche, Josué et Caleb refusèrent de se laisser dominer par la peur. Leur foi et leur confiance en la promesse de Dieu leur permirent d’entrer dans le pays de Canaan, tandis que les sceptiques périrent dans le désert. Notre état d’esprit détermine notre destinée.
Allons-nous adopter une mentalité de sauterelle ou embrasser notre identité de conquérants ?
L’Appel à Conquérir
Dieu nous a confié cette terre et nous a appelés à être bien plus que de simples survivants : nous sommes appelés à être des conquérants. Lorsque nous fixons nos regards sur Dieu plutôt que sur nos obstacles, nous marchons dans la victoire.
Trop souvent, nous nous focalisons sur notre passé, regrettant ce que nous avons laissé derrière nous au lieu d’embrasser la destinée que Dieu a préparée pour nous. Tout comme les Israélites désiraient retourner en Égypte en oubliant leur délivrance, nous nous accrochons parfois à nos zones de confort au lieu d’entrer dans notre appel divin. Mais Dieu nous appelle à avancer, et non à reculer.
Conclusion
Les géants dans le pays sont réels, mais notre Dieu l’est aussi. La question n’est pas de savoir si nous affronterons des défis, mais si nous ferons confiance au Seigneur pour les surmonter. Serons-nous comme les dix espions qui ne voyaient que des obstacles, ou comme Josué et Caleb, qui voyaient la victoire à travers les yeux de la foi ?
Le Seigneur nous a appelés à mener une vie de conquérants. Rejetons la peur, abandonnons la mentalité de sauterelle et avançons avec audace vers les promesses de Dieu.
Nous sommes des conquérants dans le pays des géants !
